La 63ᵉ session de la conférence des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) s’est achevée en fin de journée dimanche 9 juillet. Le président du Nigeria, Bola Tinubu, a été élu à l’unanimité nouveau président en exercice de l’organisation. Parmi ses priorités à la tête de la Cédéao, il entend combattre les changements anticonstitutionnels.
Avec nos envoyés spéciaux à Bissau, Serge Daniel et Jean Luc Aplogan
La présidence de l’organisation régionale devait revenir à un pays francophone, selon les règles de fonctionnement… on murmurait les noms du Bénin ou du Niger, mais la préférence est allée au Nigeria, pays anglophone, leader et poids lourd de la sous région. Il n’y a pas eu d’opposition même si la Sierra Leone rêvait de décrocher la timbale. Avant l’ouverture des travaux, les chefs d’État se sont vus pour confirmer le choix de Bola Tinubu, président depuis seulement le mois de mai dernier. Selon un diplomate bien informé, son prédécesseur Muhamadou Buhari n’a pas eu l’implication souhaitée sur les dossiers Cédéao quand il était aux affaires.
L’institution voulait le retour au premier plan du grand Nigeria. C’est fait et Bola Tinubu a donné le ton d’emblée. « Le Nigeria est de retour ! », a assuré Bola Tinubu, nouveau président en exercice de la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao). À peine désigné à l’unanimité, il a annoncé la couleur : sa priorité est l’instauration, la consolidation de la démocratie dans l’espace Cédéao.... suite de l'article sur RFI