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Le Sénégal table sur un budget « record » de 7000 milliards de FCFA en 2024
Publié le mercredi 28 juin 2023  |  Agence de Presse Africaine
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les projections optimistes du budget 2024 malgré le contexte politique chargé du pays.

Le Soleil constate « un record de plus de 7000 milliards de francs CFA (…) projeté » par le ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba, pour le budget du Sénégal de 2024, soit « une hausse de 585 milliards comparé à l’exercice 2023 ». « En douze ans » donc, c’est-à-dire le nombre d’années que Macky Sall va boucler à la tête du pays dans huit mois, le budget, qui était à « 2344,8 milliards en 2012 », « a triplé », rappelle le journal d’Etat.

Le Quotidien indique que 7000 milliards représentent « le gras budget » de l’année prochaine tel qu’annoncé hier à l’Assemblée nationale, à l’ouverture du débat d’orientation budgétaire, par le ministre Mamadou Moustapha Ba. Cet exercice budgétaire devrait être marqué par « une bonne progression des recettes fiscales, en hausse de 23% ; une augmentation de 113 milliards de francs CFA des dépenses de personnel ; un déficit budgétaire contenu à 3,9% du PIB », explique-t-il.

Concernant la mobilisation des recettes, M. Ba assure dans le journal qu’elle « sera amplifiée par la mise en œuvre de la Stratégie de recettes à moyen terme (SRMT) fondée sur la modernisation des administrations fiscales, grâce à une digitalisation accrue, à l’amélioration du recouvrement, à une meilleure maîtrise du portefeuille de contribuables et à une formalisation progressive des activités, entre autres ». Sur la rationalisation des dépenses, il rappelle les initiatives prises dans le cadre de « la réduction du train de vie de l’Etat, notamment le gel et la résiliation de toutes les conventions de location de bâtiments à usage de logement, la diminution drastique de la facture de téléphone de l’Etat, suspension de toute commande ou acquisition de véhicules, etc. ».

Loin de cette actualité financière, L’Observateur raconte « la grande galère des pèlerins sénégalais » cette année en Arabie Saoudite. « Ils sont des centaines sans tente en errance toute la journée d’hier sous le soleil de Mina », une étape du pèlerinage où les fidèles musulmans doivent s’arrêter. Cependant, les Sénégalais n’ont reçu qu’« une poignée de riz dans une barquette servie au déjeuner » alors que leur dîner n’était « pas disponible jusqu’à 23 heures », souligne le journal qui a recueilli « les récits affolants de fidèles et voyagistes privés face à la +démission+ de la Délégation générale » au pèlerinage, l’organe étatique en charge de l’organisation de cet évènement religieuse au Sénégal.

En politique, Sud Quotidien rapporte que la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) « joue la prolongation » au Parlement en perturbant la séance plénière consacrée au débat d’orientation budgétaire. Les députés de cette coalition exigeaient la libération de leurs collègues arrêtés la veille lorsqu’ils ont voulu manifester pour demander la « levée du blocus autour du domicile d’Ousmane Sonko », le maire de Ziguinchor (sud) condamné le 1er juin dernier à deux ans ferme pour corruption de la jeunesse sur la masseuse Adji Sarr, une peine qui a durant deux jours déclenché la colère d’émeutiers et occasionné la mort d’au moins seize personnes. En revanche, le journal souligne que « les parlementaires de l’opposition ont été libérés après 24 heures passés au Commissariat central de Dakar ».

L’enjeu principal de cette tension est l’élection présidentielle de 2024 qui met « tous en sursis », selon Walf Quotidien. « Rien n’est encore sûr concernant la participation des principaux candidats déclarés à la présidentielle de 2024. A moins de six mois de cette échéance électorale, aucun leader, y compris le président de la République, candidat sortant qui a épuisé ses deux mandats prévus par la Constitution, n’est sûr de prendre part à ce rendez-vous », souligne le journal.
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