Au Sénégal, après le gouvernement, après la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi, le parti Pastef d’Ousmane Sonko a à son tour livré hier, mardi 20 juin, sa version des violences meurtrières du début du mois, après la condamnation du maire de Ziguinchor à deux ans de prison. Le bilan officiel est de 16 morts, 30 selon le Pastef, pour qui l’Etat est le seul responsable.
Trente six pages et 22 annexes dans ce mémorandum présenté en wolof, en français, et en anglais. Le Pastef revient sur les procédures judiciaires contre Ousmane Sonko, « la traque des militants du parti », ou encore le recours par le pouvoir à des hommes de main, des nervis, pendant les manifestations.
« Vous me permettrez de citer in extenso le président Ousmane Sonko, lance le député, Birame Soulèye Diop : " Face aux événements tragiques qui ont suivi le harcèlement judiciaire et la décision dont j’ai été l’objet dans l’affaire m’ayant opposé à une citoyenne sénégalaise, qui m’a injustement accusé de viol, je voudrais porter à l’attention de l’opinion nationale et internationale ma part de vérité.’’ »