Cela fait à présent plus de dix jours qu’Ousmane Sonko a été condamné. Le premier opposant du pays est toujours enfermé à son domicile dakarois, dont les forces de l’ordre l’empêchent de sortir. Après les journées de manifestations et de violences qui ont suivi sa condamnation, la vie a progressivement repris son cours dans la capitale sénégalaise, qui semble avoir retrouvé un quotidien normal. Une accalmie nécessaire mais qui ne pourra pas durer éternellement. Les Sénégalais restent suspendus aux suites de la crise politique profonde que traverse le pays.
Avec notre envoyé spécial à Dakar, David Baché
« Les gens ont besoin de travailler et de vivre », explique Ogo Seck, professeur de sciences politique à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il estime que le « calme relatif » actuel est également un premier acquis de la médiation des chefs religieux auprès des différentes parties.... suite de l'article sur RFI