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Sénégal: une reprise d’activités difficile pour les taxis et les écoles à Dakar après les violences
Publié le mercredi 7 juin 2023  |  RFI
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© aDakar.com par SB
Le centre-ville de Dakar bouclé par les forces de l`ordre
Dakar, le 24 mars 2018 - Le centre-ville de la capitale a été bouclé par les forces de l`ordre en prévision du set-in que l`opposition avait annoncé vouloir tenir devant le ministère de l`Intérieur. L`opposition avait finalement sursis à sa manifestation.
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À Dakar, les activités reprennent progressivement après plusieurs jours de manifestations et d’affrontements faisant suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, le 1er juin 2023. Les taxis notamment ont retrouvé les routes mais les clients tardent à revenir, ce 6 juin. Reportage.

Au Sénégal, pas de manifestations, pas d’affrontements avec les forces de l’ordre ce 6 juin 2023. Les activités économiques demeurent perturbées, beaucoup de banques fermées notamment. La situation est volatile, la tension reste palpable, mais le quotidien reprend doucement ses droits. Ainsi, la circulation a repris, petit à petit, depuis ce week-end, et ce mardi 6 juin les Dakarois ont même retrouvé la douceur des embouteillages… Après plusieurs journées d’inactivité, les taxis ont donc repris du service.

« Les clients ne sortent pas »

« J’ai recommencé le travail aujourd’hui, ce matin. » Cela faisait cinq jours que la voiture de Sidy Thiam n’était pas sortie du garage. Aujourd’hui, le calme précaire qui règne à Dakar le permet, mais la reprise n’est pas simple.


« Il n’y a pas de travail, il n’y a pas de banque, il n’y a pas d’applications, lance Sidy Thiam. Les clients ne sortent pas. Depuis ce matin, j’ai eu trois clients. Normalement c’est 10 à 15. C’est très très difficile ».

Assis sous un arbre devant des commerces, un groupe de chauffeurs attend les clients. Parmi eux, Djibril Faye ne cache pas son désarroi et sa colère : « Nous sommes assis, ici, parce que la situation est grave. Assis pendant deux heures durant lesquelles tu n’as pas un seul client. On n’a pas de travail. On reprend petit à petit, parce que les gens ont peur. Il n’y a pas d’argent, il n’y a pas de boulot, parce que l’État du Sénégal ne protège pas les citoyens sénégalais. Les riches sont riches et les pauvres sont pauvres. »
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