Statu quo au Sénégal après l’explosion de violences qui a agité le pays jeudi et vendredi derniers, dans la foulée de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ». Dans ce contexte de tension latente, la présence de « nervis » – des hommes de main – aux côtés des forces de maintien de l’ordre pose question.
Avec notre correspondante à Dakar, Charlotte Idrac
Des dizaines de véhicules, notamment des pick-up blancs non immatriculés, stationnent depuis dimanche devant le siège de l'Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel, dans le quartier de Mermoz. Des jeunes sortent du bâtiment avant de s’engouffrer dans les voitures. « Ils arrivent, ils vont passer devant les policiers pour aller arrêter les gens et ils sont armés », décrit Maître Moussa Diop, désormais membre de la plateforme des Forces Vives F24, qui a dénoncé ce lundi 5 juin le recrutement de nervis par le pouvoir.... suite de l'article sur RFI