Le bilan des manifestations consécutives à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison pour ‘’corruption de la jeunesse’’ dans l’affaire de ‘’viol’’ et de ‘’menaces de mort’ est mis en exergue par les quotidiens reçus lundi à l’APS.
Après les violentes manifestations, ‘’la Police sort du bois’’ pour faire le point, selon Sud Quotidien. ‘’Il y a 500 interpellations dont des étrangers, des détenteurs d’armes de guerre, de cocktail molotov et d’armes blanches…’’, rapporte le journal citant le directeur de la sécurité publique, Ibrahima Diop.
Quelques 500 manifestants dont des mineurs et des personnes étrangères ont été interpelées jeudi et vendredi à Dakar et dans d’autres régions au cours des manifestations survenues après le verdict du procès Ousmane Sonko-Adji Sarr, selon la Police.
« 500 personnes ont été appréhendées aux cours des manifestations. Parmi elles, il y a des mineurs et des personnes étrangères. Ces individus étaient principalement armés et dangereux », a déclaré le commissaire divisionnaire Ibrahima Diop, directeur de la Sécurité publique, au cours d’un point de presse, dimanche
‘’L’étendue du mal fait’’, affiche à la Une Le Soleil. ‘’16 morts, 500 arrestations dont des mineurs et des étrangers ; des manifestants détenaient des armes de guerre identifiés, des armes blanches saisies ; saccages et pillages ; des bandits de grand chemin s’invitent dans les manifs, etc’’, indique le journal.
‘’Terrifiant’’, commente L’Observateu en soulignant que ‘’la police parle de manifestants avec des armes de guerre ; 500 arrestations et 16 décès dont un gendarme tué par balle’’.
Dans le quotidien Bês Bi, le commissaire Ibrahima Diop assure que ‘’la situation est maitrisée’’, réitérant l’engagement de la Police à ‘’préserver la paix sociale et la sécurité’’.
Le quotidien EnQuête note que ‘’selon la police, des forces occultes sont à l’œuvre dans le pays’’.
Libération relève que ‘’la banlieue de Dakar pleure ses fils’’.
‘’La banlieue de Dakar, un champ de ruines’’, dit le journal Le Quotidien, faisant état de ‘’magasins éventrés, des banques saccagées, des routes barrées…’’.
Le journal signale aussi que ‘’l’Etat réduit’’ le connexion Internet.
L’internet des données mobiles est suspendu temporairement sur certaines plages horaires en raison de la diffusion de messages haineux et subversifs dans un contexte de troubles à l’ordre public, a annoncé Ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.