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Présence de l’Armée : le décryptage d’un ancien Cemga
Publié le samedi 3 juin 2023  |  Setal.net
Célébration
© aDakar.com par PMD
Célébration de la Journée nationale des Forces Armées
Dakar, le 12 novembre 2022 - Le président de la République a présidé la célébration de la Journée nationale des Forces Armées.
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L’Armée s’est déployée dans beaucoup de zones et axes stratégiques de la capitale sénégalaise. C’est le cas en banlieue, au niveau des stations d’essence, constate L’Observateur.

Le journal souligne que les hommes de la marée chaussée protègent le monument de la Renaissance africaine. D’autres détachements sont positionnés au niveau de la station Total de Ouakam. Mais, c’est en centre ville qu’il y a le plus de militaires : la direction des Douanes, place de l’Indépendance. Une situation jugée normale par l’ancien Chef d’Etat-major des armées (Cemga), le Général Mansour Seck. Interrogé par L’Obs, il explique : « Il y a la phase où on se contente de la police. La phase où on demande à la gendarmerie de venir aider. Et l’Armée, qu’on prend en dernier ressort. »

Des propos confortés par l’ancien commissaire de police, Cheikhna Keita. Qui confirme que les militaires, « partie intégrante du dispositif de sécurisation de l’intérieur », constituent « la troisième force de maintien de l’ordre. » Sur le déploiement de l’Armée, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Maham Ka, intervenant sur le journal télévisé de la Rts, a tenu à préciser que les militaires ne font pas dans le maintien de l’ordre. « C’est juste un positionnement normal en cas de troubles. Le reste, c’est le travail de la police et de la gendarmerie. Ces deux forces sont aguerries et professionnelles. (Elles) feront le boulot comme il le faut », a-t-il dit, dans des propos repris par Enquête.

Pour le Général Seck, l’Armée est dans « la dissuasion pour que les gens savent que ça devient très sérieux et qu’on ne laisse pas faire. » De son côté, le commissaire Cheikhna Keita estime « qu’il n’y a pas de panique parce que ce n’est pas la première fois que ça arrive. » Il ajoute : « C’est une situation de terrain qu’on connaît et par rapport à laquelle on développe des mécanismes de réponse pour pouvoir l’anéantir à temps et avec les moyens qu’il faut. Et, l’Armée fait partie de ces moyens pour occuper l’espace. Ça limite les mouvements de ceux qui veulent causer des troubles».
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