Le verdict est tombé.
Après le mardi de l’indignité, voici le jeudi de la preuve par quatre du complot ourdi contre le Président du PASTEF, monsieur Ousmane Sonko.
Tout fut mis en œuvre pour salir le Président du PASTEF après l’avoir disqualifié pour les élections présidentielles de 2024.
Ce matin, ce verdict, qui devait être pour les comploteurs un verdict implacable confirmant les graves accusations de viol et de menace de mort, est venu disqualifier ces graves accusations. Ce verdict justifie les condamnations non sur des faits aggravants mais sur de nouvelles accusations qui ne furent pas l’objet du procès.
Le Sénégal du Président Macky Sall est désormais la terre des complots, des coups bas, de l’injustice et de l’inéquité.
D’un côté, le Président de la République, entouré par sa vieille classe politique, les politiciens qui ont mis notre pays sur la voie de la dépendance et de la décadence, de la perte des valeurs et de l’absence d’ambition, met en œuvre méthodiquement son plan de succession familial.
Personne ne doit s’y opposer. Tout est mis en place pour que personne ne puisse s’y opposer.
Tous les pouvoirs sont asservis et mis à la disposition du seul prince. Le Président et la famille de la Première Dame doivent continuer à nous gouverner que nous le voulions ou non.
Avec le quitus du dialogue de l’Avenue Léopold Sédar Senghor, avec l’intronisation des opposants officiels du Prince, avec l’armement des médias de la nouvelle cour républicaine, tous ceux qui iront à l’encontre de ce nouvel ordre politique au Sénégal seront traqués par tous les moyens possibles, réduits au silence ou bien humiliés.
Le Président de la République est en train de torpiller la démocratie sénégalaise que ses prédécesseurs lui ont transmise.
Le Président choisit l’une après l’autre ses proies démocratiques. Il les blesse de telle sorte qu’il est leur seul salut pour revenir dans l’espace public politique. Il en fait ses obligés. Il devient leur sauveur.
Le Sénégal est devenu petit à petit un pays de mendiants politiques du Président de la République.
Sénégalaises, Sénégalais, la dignité de notre peuple est grande, très grande, immense. La répression, la calomnie et la corruption ne peuvent ni la flétrir encore moins la briser.
Soyons debout !
Dieu est avec nous !
Le résultat de ce procès en est la preuve sans équivoque.
Notre carte d’électeur est l’arme la plus puissante pour faire partir pacifiquement le Président de la République et son régime et ensemble refonder notre République et notre démocratie.
Mobilisons-nous, ne laissons aucun Sénégalais indifférent à la situation. Persuadons le Sénégalais le plus hésitant le moins informé. Gagnons à notre cause par les idées et les exemples nos compatriotes encore égarés.
Faisons de notre convivialité, de notre générosité l’arme qui va inéluctablement, inexorablement écraser l’arrogance, la violence verbale, la violence physique et matérielle du pouvoir aux abois.
Soyons les garants de la paix que le pouvoir veut liquider pour se maintenir.
Nous sommes capables pacifiquement de restaurer le droit inaliénable de notre peuple : choisir son propre Président de la République.
N’acceptons pas la stratégie du pouvoir qui consiste à opposer une partie du peuple au peuple.