Ce jeudi 1er juin est attendu le jugement d’Ousmane Sonko dans son procès pour des accusations de viols. L’opposant est toujours bloqué à son domicile de Dakar par les forces de l’ordre qui quadrillent le quartier. Après une série d’incidents dans la capitale ces derniers jours, ce rendez-vous judiciaire fait craindre des tensions. C’est dans ce contexte politique crispé que le président Macky Sall a lancé mercredi le « dialogue national », rejeté par plusieurs responsables de l’opposition, notamment Ousmane Sonko.
« Il n’y a pas de tabou, il n’y a pas de sujet interdit », a assuré le président Macky Sall à l’ouverture de la cérémonie au palais de la République. « Le disso (échange, en wolof) fait partie de notre héritage socio-culturel ». Et la présidentielle de février 2024 « s’impose comme sujet de dialogue » selon le chef de l’État. « Le gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour organiser une élection paisible, démocratique, libre et transparente. »
Alors que le climat politique est tendu, « L’État est et restera debout pour protéger la nation, la République et ses institutions » a également affirmé le président. « Ce dialogue doit marquer notre engagement individuel et collectif de raviver les valeurs qui fondent notre vivre ensemble, dans la paix. Adhérer à ces valeurs, c'est bannir la violence physique et verbale, les discours haineux et la stigmatisation. »... suite de l'article sur RFI