Selon un rapport des Nations unies publié en début d’année, l’Afrique subsaharienne enregistre près de 270 000 décès par an en lien avec des antipaludéens falsifiés ou de qualité inférieure. Et ce n’est qu’un exemple du fléau que représentent ce qu’on appelle communément “les faux médicaments” sur le continent africain. Des produits contrefaits ou périmés souvent vendus sur les marchés. Le coût et les difficultés d’accès aux traitements vendus en pharmacie expliquent en grande partie le recours des populations à ces produits de qualité très variable, voire dangereux. À Dakar et Conakry, le reportage de nos correspondants Elimane Ndao, Sarah Sakho, Malick Diakité et Aminatou Diallo.