Le président du parti “Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité“ (PASTEF), Ousmane Sonko, a finalement tenu une déclaration sur ses plateformes pour revenir sur les circonstances de son arrestation et de son acheminement à Dakar par la gendarmerie depuis Koungheul.
Dans la journée de samedi, après avoir été déclaré porté disparu pendant quelques heures, des informations officielles ont confirmé que le leader de l'opposition avait été interpellé par les forces de défense et toi sécurité qui l'ont acheminé chez lui à la cité Keur Gorgui.
Ousmane Sonko est revenu dans une déclaration pour expliquer les circonstances de sa disparition suivie de son interpellation. "J’ai pris sur moi de partir hier, très tôt et je suis parti par la route et j’ai décidé de passer par la Gambie en rapport avec ma décision sur la campagne de désobéissance civique. Je l’ai fait en toute liberté. Je savais que leur objectif était de m’amener sur Dakar", a expliqué le président de Pastef.
Déplorant et condamnant les entraves à sa liberté de circuler et de mener ses activités politiques, Ousmane Sonko assure avoir mis un terme à sa caravane parce que estimant que les objectifs ont été atteints. "Ce qui se passe dépasse l’entendement. La liberté est menacée dans ce pays. C’est dans ce cadre que nous avons commencé cette caravane de la liberté. Nous avons sillonné quelques localités pour aller au contact des sénégalais et les sensibiliser sur les enjeux du moment. J’ai pris sur moi d’arrêter parce que les objectifs étaient largement atteints. Mais personne ne nous a contraint d’arrêter même s’il y avait quelques tracasseries policières", a fustigé Ousmane Sonko.
L'opposant déplore par ailleurs qu'au cours de son interpellation près de Koungheul ses deux téléphones ont été confisqués "en toute illégalité". "L’arme que j’avais et dont je détenais l’autorisation, ont été aussi emporté", a révélé Ousmane Sonko.
Le leader des "Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité" lance par ailleurs un appel à ses partisans afin qu'ils poursuivent "la résistance".