Les limiers de la Brigade régionale de stupéfiants (BRS) de Fatick ont interpellé, le jeudi dernier, un couple en possession de 813 pilules d’ecstasy. Ils revenaient de leur lune de miel.
Dans le cadre d’une opération de contrôle des bagages des passagers venant de la Gambie, des limiers de la Brigade régionale des stupéfiants de Fatick, une entité de la Direction de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Docrtis), ont été alertés par l’attitude suspecte d’un couple. Poussant leur fouille, ils ont découvert qu’effectivement leur sixième sens de policier ne les avait pas trompés.
En effet, renseignent nos sources, ils ont découvert qu’il gardait par-devers eux, 813 pilules d’ecstasy communément appelées ‘’volet’’. Ils ont été interpellés et acheminés dans les locaux de la brigade.
Lors de leurs auditions face aux hommes de l’adjudant Diédhiou, le chef de la Brigade régionale des stupéfiants de Fatick, ils ont confié avoir acheté la drogue en Gambie. Ils projetaient de la convoyer aux Almadies pour la revendre dans les boîtes de nuit à leurs clients. Ils ont ajouté qu’ils se sont mariés le 6 mai dernier et étaient partis en Gambie pour y passer leur lune de miel. Ils ont été arrêtés au retour.
Au terme de leur période de garde à vue, P. I. D., qui se dit commerçant né en 1988, et sa femme N. T., âgée de 23 ans, ont été déférés au parquet de Fatick pour les faits de trafic international de drogue, ce lundi.
Aux dernières nouvelles, des sources proches du parquet de Fatick informent qu’ils ont été placés sous mandat de dépôt, vu que leur face à face avec le procureur près le tribunal de grande instance de Fatick n’a duré que le temps d’une rose.
À propos de l’ecstasy
L’ecstasy est une drogue illégale dans tous les pays du monde. Largement répandue depuis quelques années, elle est également connue sous le nom de MDMA. En plus d’être hors-la-loi, les consommateurs d’ecstasy s’exposent à une multitude de dangers. Elle est considérée comme une drogue dure, du fait de ses effets sur le cerveau et des risques qu’elle engendre sur la santé.
Elle est la deuxième drogue la plus consommée parmi les 18-25 ans, après le cannabis et devant la cocaïne. Elle est particulièrement présente dans le monde estudiantin.
Au Sénégal, depuis un certain temps, cette drogue est en train de faire des ravages chez les jeunes, malgré les arrestations de vendeurs et de consommateurs.