Au Sénégal, malgré le renvoi du procès pour viols de l’opposant Ousmane Sonko au 23 mai, ses partisans restent mobilisés dans sa ville de Ziguinchor, en Casamance, dans le sud du pays. Les écoles de la commune sont fermées. Depuis dimanche dernier, des militants, essentiellement des jeunes, se sont rassemblés aux abords du domicile du maire, et se disent « déterminés ».
Après plusieurs jours sans apparition publique, Ousmane Sonko s’est offert un bain de foule mercredi à Ziguinchor. Près de sa maison, des jeunes et des femmes ont mis en place « un barrage », et « organisent des relèves » racontent des témoins. La ville est devenue « l’épicentre de la résistance » affirme Abdou Sané, coordonnateur du parti Pastef à Ziguinchor.
« Il y a donc ces sentinelles qui assurent la protection d'Ousmane Sonko contre l'éventualité d'un mandat d'amener. Il y a maintenant ce mouvement d'ensemble qui consiste à protéger le projet. Cela va se poursuivre tant qu'Ousmane Sonko sera en train de subir l'arbitrage », explique-t-il.... suite de l'article sur RFI