A neuf mois de la présidentielle, la légalité d’une troisième candidature du chef de l’Etat polarise le pays. Chahuté par la justice, son principal opposant tente de mobiliser l’opinion, tandis que journalistes et manifestants voient l’espace démocratique se réduire.
Alors que les prochaines élections présidentielles du Sénégal se tiendront le 25 février 2024, la bataille fait rage entre l’opposition, grandement acquise à Ousmane Sonko, et les partisans du président Macky Sall. L’actuel chef de l’Etat ne s’est toujours pas prononcé autour d’une éventuelle troisième candidature, qui polarise l’espace politique.
Une lutte pour le pouvoir dont Ousmane Sonko, chahuté par la justice, pourrait bien faire les frais. Ce lundi 8 mai, le procès pour «diffamation» renvoyé en appel contre le principal opposant au pouvoir doit s’ouvrir à Dakar. L’accusé ne devrait pas se rendre au procès.
Le premier procès s’était conclu le 30 mars sur une peine de deux mois de prison avec sursis et une amende de 200 millions de francs CFA (300 000 euros). Une peine qui n’exclurait pas, pour le moment, Ousmane Sonko de la course à la présidence du pays.