"Nous entendions des coups de feu... J'étais incrédule", a-t-il déclaré à la BBC. Sa maison, au centre de Khartoum, se trouve entre le palais présidentiel, cible de tirs fournis depuis l'aube, et l'aéroport, qui venait d'être pris par le groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (RSF).
Les combats devenant de plus en plus intenses, il s'est vite rendu compte qu'il était coincé chez lui, sans aucun moyen de rejoindre sa fille de 14 ans, qui avait quitté la maison tôt comme tous les samedis matins pour aller suivre des cours de natation.
"Elle s'entraîne dans un hôtel situé à une minute de l'aéroport. De chez moi, je pouvais voir l'armée de l'air se diriger vers l'aéroport. C'était horrible parce que vous ne pouvez pas bouger, vous ne pouvez pas aller chercher votre fille."
Une semaine s'écoulera avant qu'ils ne puissent se retrouver, sur le tarmac de l'aéroport militaire, en pleine évacuation.... suite de l'article sur Autre presse