Le Recteur de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) explique la présence des forces de l'ordre dans le campus par la faute de quelques agitateurs qui foulent au pied les franchises universitaires. Le Pr Saliou Ndiaye s'exprimait ainsi avant-hier, mercredi 28 mai 2014, face à la presse à la salle des Actes du rectorat suite à la sortie très musclée du Syndicat autonome de l'Enseignement supérieur (Saes) et des étudiants qui exigent le retrait des policiers.
Le Recteur de l’Université cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) reste formel. Le Pr Saliou Ndiaye et ses collaborateurs entendent toujours maintenir les forces de l’ordre au sein de l’espace universitaire pour la sécurité des personnes et des biens dans l’espace académique. Ceci conformément à l’article de la loi 94-79 du 24 novembre 1994 : relative aux franchises et libertés universitaires. Il s’exprimait ainsi avant-hier, mercredi 28 mai 2014, face à la presse, à la salle des Actes du rectorat, sur la crise que traverse le système universitaire.
« En feignant de méconnaitre les dispositions de la loi sur les franchises universitaire, en exerçant une violence inouïe sur les autres membres de la famille, une partie de la communauté, très minoritaire, s’exclut elle-même du parapluie de protection que la loi assure à l’ensemble des acteurs », a indiqué le Recteur.
Rappelant la décision des assemblées des facultés qui ont décidé la présence des forces de l’ordre, le recteur a estimé que les « policiers n’interviennent dans le campus que par la faute de quelques membres de la communauté universitaire qui foulent au pied les franchises ». Et d’ajouter que de tels comportements traduisent le recul des valeurs d’excellence que produisent l’accès aux savoirs et aux connaissances certifiés par l’université ».
La posture du recteur est loin de celle adoptée par le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) qui exige le retrait sans délai des policiers du campus. Le cas contraire, les camarades de Seydi Ababacar Ndiaye, Secrétaire général du Saes, menacent de ne plus regagner les amphithéâtres.
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