En plus des charges d’accusation envers sa personne et de sa condamnation à deux mois de prison avec sursis y compris une amende de 200 millions, l’opposant Ousmane Sonko devrait être à nouveau convoqué auprès de la justice suite à la plainte de l’ex-policier Fréderick Napel, rapporte pressAfrik.
L’ex-agent de l’ordre, en février dernier, a porté des chefs d’accusation contre le leader du Pastef pour mise en danger de la vie d’autrui, atteinte à son intégrité, appel au meurtre, fausses accusations et diffamation. Une nouvelle plainte qui devrait conduire l’opposant farouche du pouvoir devant l’unité d’élite de la police nationale prochainement, voire devant la justice.
La Division des Investigations Criminelles a démarré les investigations et auditions d’ou le plaignant a été auditionné mardi dernier par les autorités de la criminelle.
Le 19 janvier 2023, Frédérick Napel s’était exprimé sur cette plainte de l’opposant, qui s’attaquait directement à lui. Ousmane Sonko soutenait qu’il est un criminel capable de tuer pour un rien, avant de lui coller l’étiquette de comploteur contre sa personne, car étant celui qui a contraint et obligé le doyen des juges, Maham Diallo, à l’envoyer devant la chambre criminelle.
Selon lui, Sonko l'aurait qualifié de taupe, de traître de la nation, car ayant transmis des informations classées confidentielles et hautement sensibles à ses amis et militants. "Qui sont-ils et par quels moyens? Ou quels supports ai-je utilisé pour transmettre ces informations à ces derniers ? Juste après ce discours, les inconditionnels souteneurs ont envahi les réseaux sociaux et téléphoniques menaçant de mettre fin à ma vie et aussi à celle de tout membre de ma famille", dénonce le policier.