Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Augmentation inquiétante du nombre de migrants bloqués au Niger : l’OIM lance un appel à l’aide pour répondre à leurs besoins vitaux
Publié le mercredi 5 avril 2023  |  aDakar.com
Migrants
© Autre presse par DR
Migrants sénégalais
Comment


L'OIM à récemment exhorté la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest, les autorités régionales et locales, les pays d'origine des migrants et les acteurs humanitaires à renforcer la protection et l'assistance des migrants et à aider les communautés locales à définir des solutions durables et à long terme.

Selon l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), le nombre de migrants bloqués au Niger à la recherche d'aide a augmenté de 35% en 2022, avec environ 7 700 migrants nécessitant une aide urgente en matière de nourriture, d'eau potable, d'abris, d'assistance médicale et de protection. Parmi eux, environ 5 000 migrants se trouvent à Assamaka, dans la région Nord d'Agadez au Niger, et proviennent principalement d'Afrique du Nord. Plus de 90% des personnes précédemment aidées par l'OIM sont originaires du Mali, de la Guinée, du Nigeria et de la Sierra Leone.

Malgré les actions menées par l'OIM pour protéger les migrants, la récente augmentation du nombre de migrants a entraîné la saturation des centres de transit. À Assamaka, par exemple, 3 500 migrants attendent une assistance alors que le centre équipé pour accueillir 1 500 migrants est déjà plein. Pour aider les migrants vulnérables, l'OIM a établi sept centres de transit le long des routes migratoires dans les régions d'Agadez et de Niamey, offrant des services de protection adaptés.

Cependant, à Assamaka, l'infrastructure limitée des services sociaux de base est surchargée et ne répond pas suffisamment aux besoins des communautés locales et des migrants bloqués. L'OIM procède actuellement à une évaluation détaillée des besoins multisectoriels pour guider les interventions des partenaires. « Sauver des vies est la priorité la plus élevée et la plus urgente », a déclaré Sophie Nonnenmacher, chef de mission de l'OIM au Niger. L'OIM travaille en étroite collaboration avec le gouvernement du Niger et ses ministères de l'Intérieur et de la Décentralisation, de l'Action humanitaire et de la Santé, et leurs services décentralisés sur l'élaboration d'un plan d'action conjoint pour faire face à la situation des migrants bloqués à Assamaka.

L.L
Commentaires