L’opposant a été condamné jeudi 30 mars à une peine de deux mois de prison avec sursis. La défense du ministre Mame Mbaye Niang, qui avait porté plainte contre Ousmane Sonko pour diffamation, indique avoir fait appel.
Avec notre correspondante à Dakar, Charlotte Idrac
Au Sénégal, les réactions sont contrastées après le procès d’Ousmane Sonko qui s’est tenu le 30 mars 2023. L’opposant a été condamné à deux mois de prison avec sursis pour diffamation à l’encontre du ministre du tourisme Mame Mbaye Niang, qu’il avait accusé de détournement.
C’est un verdict « d’apaisement » affirme Me Pierre-Olivier Sur, l'un des avocats de Mame Mbaye Niang ; une décision « mesurée » selon lui, dans le sens de la décrispation, qui permet à Ousmane Sonko de « rester dans le débat politique ». Mais le parti Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef) a rejeté de son côté un « verdict honteux ». Dans un communiqué publié hier soir, le bureau politique dénonce une « parodie de justice », une « justice complice » qui n’a pas – selon le Pastef – cherché à élucider ce qu’il qualifie de « carnage financier ».... suite de l'article sur RFI