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Ousmane Sonko sur les manifestations projetées: “Le plan d’action des 29 et 30 mars 2023 reste maintenu“
Publié le mercredi 29 mars 2023  |  aDakar.com
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© aDakar.com par MC
Ousmane Sonko, président du parti “les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l`éthique et la fraternité“ (Pastef)
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Dans une déclaration diffusée tard dans la nuit et suivie par plus de 90.000 personnes en instantanée, Ousmane Sonko a assuré que le plan d’actions définie par l’opposition réunie autour de Yewwu Askan Wi les 29 et 30 mars 2023 reste maintenu.

"Le plan d’action des 29 et 30 mars 2023 reste maintenu. Les 29, 30 mars et 3 avril 2023, nous allons faire des manifestations sur tout le territoire national. Nous sortirons et nous manifesterons“, a annoncé le président du parti “les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité“ (Pastef).

Ousmane Sonko justifie ce maintien des manifestations projetées, en dépit de l’interdiction du préfet de Dakar, par le fait qu’il avait assuré à la mi-mars que désormais, avec ou sans autorisation, les manifestations de l’opposition allaient se tenir.

L’opposant au régime de Macky Sall appelle les populations, toutes couches confondues, à se mobiliser et à sortir massivement manifester avec l’opposition.

Cet appel à manifester de l’opposition intervient alors que le procès en audience spéciale de l’affaire de diffamation entre Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang est fixé par le chambre correctionnelle du Palais de justice pour le 31 mars 2023.

Tentative d’assassinat et sortie du procureur général

Dans sa prise de parole, Ousmane Sonko est revenu sur la communication du procureur général près de la Cour d’Appel de Dakar sur la présumée affaire de tentative d’assasinat sur sa personne.

Le leader du parti “les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité“ (PASTEF) s’étonne que le procureur général Ibrahima Bakhoum se soit empressé "d’évoquer une affaire dans laquelle il n’y a eu ni plainte ni autosaisine", préférant laisser de côté des plaintes qu’il a pourtant déposées.

Précisant avoir entretenu des relations sociales poussées avec le procureur général Ibrahima Bakhoum, Ousmane Sonko souligne que le chef du parquet est utilisé par le pouvoir pour "distiller des contrevérités".

"C’est moi qui a dit que j’ai été victime d’une tenative d’assassinat de la part de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP), unité d’élites de la police", assume Ousmane Sonko.

Relativement à l’enquête effectuée à la clinique SUMA Assistance dont le directeur général a été placé sous contrôle judiciaire, Ousmane Sonko assure, en exhibant une chemise jaune avec des feuilles, être reparti de la structure médicale avec son dossier médical au complet parce que soupçonnant que la perquisition allait avoir lieu. "Mon dossier médical ne sera jamais entre les mains de cette parodie de justice“, assure-t-il.

Makhtar C.
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