Bonjour Gilles Yabi, ça fait débat avec Wathi. Une semaine de tensions au Sénégal avec des affrontements entre jeunes et forces de sécurité massivement déployées, des bus brûlés, des tirs de gaz lacrymogènes, des axes paralysés pendant des heures… Après les manifestations de mars 2021 qui avaient fait 14 morts, cette nouvelle flambée de violences, alors que devait s’ouvrir un procès en diffamation de l’opposant Ousmane Sonko inquiète beaucoup à onze mois de l’élection présidentielle de février 2024.
Oui, les images d’émeute ont fait le tour des téléphones au Sénégal, en Afrique et partout dans le monde, relayées par les médias nationaux et internationaux. L’impact de cette nouvelle montée de tension pourrait devenir dévastateur pour la perception du risque politique au Sénégal. Cette perception joue un rôle dans les décisions des acteurs économiques nationaux et étrangers, de tous ceux qui parient depuis des années sur le Sénégal comme pôle de stabilité et de sécurité dans une région ouest-africaine en proie aux coups d’État, au terrorisme et au recul des libertés.... suite de l'article sur RFI