Un article paru dans le quotidien français « Le Figaro » ne prend guère en compte les efforts entrepris par le pays pour lutter contre la corruption, s’attardant uniquement sur des détails à charge « d’un rapport, au mépris de la déontologie la plus élémentaire », dénonce Samba Alar.
Il est des principes auxquels on s’arrime ardemment, mais en regrettant de devoir y tenir. Ainsi de la liberté et, singulièrement, de la liberté de la presse. La liberté n’est pas vertueuse en soi. L’usage qu’on en fait, parfois. À l’instar de la langue d’Esope, elle peut être aussi la pire des choses. Le Figaro est à cet égard exemplaire, qui ravive en moi le goût, par discipline étouffé, d’Anastasie et de ses ciseaux. Le journal a récemment publié un article partial, à charge contre l’État du Sénégal qu’il accuse d’être « gangréné par la corruption » (sic !). Au mépris de la déontologie la plus élémentaire.... suite de l'article sur Jeune Afrique