Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall ne vont pas bénéficier du soutien de l’ancien directeur général de la société de transport Dakar Dém dikk. Et ce, que ce soit pour leur éventuelle loi d’amnistie ou encore moins pour leurs candidatures à la prochaine élection présidentielle. Me Moussa Diop est, en effet, formel pour ces deux acteurs politiques. Il ne peuvent en aucun cas être président de la république dès lors qu’ils sont impliqués dans une affaire de détournement de deniers publics et d’enrichissement illicite et selon lui cela est suffisant pour ne pas des confier la gestion de l’Etat.
En 2024, Karim Wade , Macky Sall et Khalifa Sall ne doivent pas ou n’ont pas le droit d’être des candidats pour les élections présidentielles. Une pensée ou une reflexion de Me Moussa Diop . « Khalifa Sall et Karim Wade ont été condamnés pour détournement et escroquerie sur des deniers publics. Dans toutes ces affaires, c’est la loi sénégalaise qui s’applique. Mais comment voulez-vous qu’on les fasse revenir pour leur confier à nouveau des deniers. Je suis contre l’amnistie de ces personnes. Je les respecte beaucoup, mais je suis contre leur amnistie, c’est une question de logique. C’est clair, ils sont inéligibles”, a-t-il dit ce week-end lors d’une manifestation à Mbour.
Et à en croire, le candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février prochain, des négociations sont déjà entamées surtout avec les membres de la coalition Wallu: maintenant la grande vadrouille a commencé. On sait qu’il y a des négociations sous table ; le Wallu, je leur demande de se prononcer et d’arrêter les protocoles de dessous de table».
Sur une éventuelle candidature de Macky Sall, Me Moussa Diop s’est voulu très clair. Il a fait savoir que le chef de l’état a déjà fait ses deux rakkas: ” En perspective de la Présidentielle qui aura lieu le 25 Février 2024, il est normal que nous implantons notre base, j’ai été au service des sénégalais et ayant fait peu de politique et au moment où mon grand frère Macky Sall ayant fait ces deux ”rakas”, que chacun puisse déposer sa candidature pour briguer la magistrature suprême. J’ai respecté mon engagement à l’accompagner dans le Macky 2012 mais aussi pour son deuxième et dernier mandat comme il l’a écrit dans un livre à la page 65. Et une chose qu’il a aussi combattue en 2012.
Donc une fois qu’il a terminé, c’est normal que l’on trouve quelqu’un c’est ce qu’on appelle la continuité de l’État».