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Perte de la mairie de Dakar ? : Barthélémy bientôt édifié par la Cour suprême
Publié le mercredi 8 mars 2023  |  senenews.com
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© aDakar.com par SB
Le maire de Mermoz Sacré-Cœur rencontre la presse
Dakar, le 17 janvier 2018 - Barthélémy Dias a convoqué la presse pour aborder la crise qui secoue le Parti socialiste avec l`exclusion de plus de 70 responsables. Le maire de Mermoz Sacré-Cœur a aussi évoqué l`affaire Khalifa Sall.
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Le marathon judiciaire de Barthélémy Dias n’a pas encore connu son terme. Cette affaire de meurtre a duré plus de 11 ans dans laquelle l’actuel maire de la ville de Dakar est cité ne semble pas encore être totalement vidée.

Après le verdict de la cour d’Appel confirmant la peine de 2 ans dont 6 mois ferme, le député-maire Barthélémy Dias et ses conseils ont décidé de saisir la cour suprême pour infirmer le verdict rendu par les premières juridictions.

Selon les sources du journal Les Echos, le dossier est bien arrivé à la Cour suprême. L’affaire est dans le circuit et sera bientôt programmé, indique la même source.

Reconnu coupable du délit de » coups mortels » par le tribunal correctionnel, Dias-fils risque de perdre son poste de maire de la Ville de Dakar avec la confirmation de cette peine par la juridiction suprême. Idem pour son poste de député?

En effet, l’article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale s’inspirant d’ailleurs du dernier alinéa de l’article 61 de la constitution , dispose : «le député qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des députés de l’Assemblée nationale sur demande du Ministre de la Justice».

En première instance, le leader politique socialiste encourait une peine de 10 ans de prison ferme. C’est ce que le parquet avait retenu contre lui. Mais, finalement le juge lui avait infligé une peine de 6 mois de prison ferme.

En effet, Barthélémy Dias et ses coaccusés ont été poursuivis pour coups mortels, rassemblement illicite, détention d’arme sans autorisation administrative, coups et blessures volontaires, menaces de mort. Les faits remontent à décembre 2011.

Ndiaga Diouf a été tué et trois autres personnes blessées suite à l’attaque des locaux de la mairie de Sicap-Mermoz par des nervis, au cours de laquelle il y a eu des échanges de tirs.

À l’époque, Barthélémy Dias avait déclaré : «J’ai tiré deux coups de sommation. Ils étaient trop nombreux. J’ai ouvert le feu sur la foule. Ils étaient armés et nous nous sommes battus pendant une demi-heure. Et effectivement, si je ne me trompe pas, deux ou trois personnes sont tombées.»
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