Cannabis, cocaïne, haschich, jusqu’au tout récent volet, nombreux sont ceux qu’on entendait, mais voyait très rarement. Aujourd’hui au Sénégal, beaucoup de jeunes ont emprunté la mauvaise voie, en se lançant dans la vente ou l’utilisation de drogue.
Après un tour à la Médina, beaucoup de trafiquants se sont exprimés sur le sujet, ces derniers revenant sur ce qui les a réellement poussés à se jeter dans ce business.
Dans un anonymat total, ces dépendants nous ont aussi fait savoir que le trafic circule bien au Sénégal.
Si l’on en croit le sociologue Djiby Diakhaté, cela ne cesse de prendre de l’ampleur, car dit-il, « maintenant il n'y a pas de tranche d’âge à la consommation de drogue ni de genre, fille comme garçon tout le monde s’implique maintenant.
Des propos qu’a aussi bien pu partager un « Junky » ( Toxicomane, en particulier, héroïnomane) qui nous assure qu’elle a commencé à consommer de la drogue il y’a 27 ans.
Pour ses utilisateurs, la drogue est leur remède face aux problèmes et tares de la société.
Même si pour un vieux et ancien trafiquant, les drogues d’aujourd’hui ne sont que de l’arnaque. Pour lui donc le trafic d’aujourd’hui n’en vaut pas son coup, étant donné qu’à ces temps les appareils de contrôle à l’aéroport n’existaient pas.
« J’avais commencé à emporter du cannabis de pays en pays, je le mettais dans du poisson ou je le cachais sous mes souliers, car je fus mécanicien et cordonnier en même temps », nous dit t’il.
Même si ce dernier a pris de l’âge et n’est plus qu’un simple ivrogne, il est difficile pour les nouveaux adeptes de la drogue de s’en éloigner. Mais pour le docteur Idrissa Ba du Centre de prise en charge intégrée des addictions à Dakar (CEPIAD) de l’hôpital de Fann, l’addiction est la drogue et une maladie qui est à soigner.