La 28e édition du Fespaco coïncide cette année avec le centenaire de la naissance de Ousmane Sembène, l’un des cinéastes africains les plus célébrés dans le monde, et qui est décédé sans boucler le financement de son projet de film sur Samory, sur le personnage historique et grand résistant à la colonisation française en Afrique occidentale. Les choses ont-elles changé ?
Le financement du cinéma africain est un sujet crucial pour les producteurs de la région qui cherchent à produire des films de qualité et à toucher un public plus large.
Les sources de financement sont multiples et variées, allant des fonds gouvernementaux aux subventions et coproductions internationales.
Pour Souleymane Kébé, producteur sénégalais basé à Dakar, chaque film est spécifique et le financement peut différer d’un film à l’autre. Cependant, il dégage deux modèles : « Il y a des coproductions internationales pour faire des films avec des budgets assez conséquents, sur un montage financier souvent entre l’Afrique et l’Europe ; ou bien un montage financier 100 % africain, via des coproductions entre pays africains, des subventions étatiques, des sponsors, etc. »... suite de l'article sur Autre presse