Le premier semestre 2014 a connu ''une nette amélioration des indicateurs des agrégats économiques'', comparativement à l’exercice 2013, avec un taux de croissance de l’économie de l’ordre de 3,2 %, contre 2,1 % en 2013, a indiqué Amadou Ba, ministre de l’Economie et des Finances, mardi, en Conseil des ministres.
Selon le communiqué de cette réunion transmis à l'APS, Amadou Ba a indiqué pour la période en cours, un taux de croissance de l’économie de l’ordre de 3,2 %, contre 2,1 % en 2013’’.
Le Conseil des ministres qui s’est exceptionnellement réuni mardi s’est penché exclusivement sur l’examen de l’exécution budgétaire en cours et la préparation de la loi de finances rectificative 2014.
Concernant le niveau de recouvrement des recettes fiscales, Amadou Ba, ‘’a noté pour ce premier semestre, un montant total de 449 milliards de FCFA, contre 417 milliards de FCFA en 2013, soit une hausse de 31 milliards de FCFA’’, selon la même source
Le ministre de l’Economie et des Finances a également relevé, pour cette année, au titre des engagements de l’Etat, ''un niveau de paiements plus important, avec un montant global de 972 milliards de FCFA injecté dans l’économie nationale’’.
Selon le communiqué, il a insisté ‘’sur l’option d’amélioration de la qualité de la dépense publique, suivie par son département dans le cadre de l’exécution budgétaire et visant une meilleure mise en adéquation entre le niveau des dépenses et le taux de croissance de l’économie’’.
Amadou Ba a également indiqué que ‘’les mesures arrêtées dans cette dynamique, entraineront d’ici la fin de l’année, un repli des dépenses courantes de l’ordre de 37 milliards de FCFA’’.
Il a justifié l’élaboration de la loi de finances rectificative par ‘’la maîtrise du déficit budgétaire et l’amélioration de la qualité de la dépense publique’’. Il a fait aussi fait état de ‘’l’aménagement de nouveaux espaces budgétaires pour prendre en compte dans l’exercice en cours, les besoins de financement du Plan Sénégal Emergent (PSE)’’.