Avec sa nouvelle exposition « Senghor et les arts. Réinventer l’universel », le musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris revient sur l'héritage laissé par le poète et le premier président du Sénégal après son indépendance en 1960. Documents inédits, affiches d'époque, livres, dessins et autres œuvres d'art, dressent le portrait de ce grand défenseur de la culture noire.
Senghor a été l’un des principaux protagonistes de l’affirmation de la culture noire à Paris et du concept de négritude, mouvement politique et littéraire contre le mépris colonial français. Sarah Ligner est la co-commissaire de l’exposition : « La naissance de ce mouvement de la négritude sur la culture et la nécessité d’une écriture africaine de l’histoire, c’est ce qui va prendre le format du premier Congrès des écrivains et des artistes noirs à la Sorbonne en 1956. »