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Bonne gouvernance : Le Sénégal, 9e sur 54 pays en Afrique s’améliore en matière de sécurité et Etat de droit, mais stagne en termes de transparence, de parité et d’inclusion sociale (Rapport décennal IIAG 2022)
Publié le mardi 31 janvier 2023  |  dakaractu.com
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© aDakar.com par MC
Sommet de la Francophonie: Dakar fait peau neuve
Dakar, le 27 Novembre 2014: A quelques jours du début du XVe Sommet de la Francophonie, la ville de Dakar, la capitale du Sénégal, a totalement changé de visage.
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Il faut partir de l’avènement du régime actuel pour faire le survol de la gouvernance et des chiffres qui ont été mis en évidence après l’étude de l’indice Ibrahim de Gouvernance en Afrique connue sous le sigle (IIAG) qui évalue les performances de 54 pays africains en matière de gouvernance au cours des dix dernières années. Cette entité de mesure de performance des Etats africains créée par l’homme d'affaires et philanthrope milliardaire soudanais, Mo Ibrahim en 2006 définit la gouvernance comme la fourniture de biens publics dans les domaines politique, social, économique et environnemental que chaque citoyen est en droit d’attendre de l’État, et que tout État est tenu d’offrir à ses citoyens. Pour le Sénégal depuis 2012, après l’avis des experts qui donnent les indices de performances, un score de 62,4 a été trouvé en termes de gouvernance globale. Le Sénégal se classe 9e sur 54 en matière de gouvernance en 2021.

Ainsi, cette progression est notée depuis 2012 avec une nette amélioration mais qui a ralenti, selon l’Indice Ibrahim de Gouvernance en Afrique durant cette décennie dans les domaines comme, participation, droits, inclusion et parité. En effet, selon ce rapport parcouru par Dakaractu, il est clairement noté une régression de la participation avec 59,3% de même que la parité qui est à 61,6%. Ces points même si, n’étant pas totalement non appréciables, sont toutefois à améliorer. Les droits humains ainsi que l’inclusion sociale, pour ne pas dire qu’ils sont des parents pauvres, méritent également des efforts de la part des gouvernants.

Dans le domaine de la sécurité, le Sénégal, depuis 2012 est dans une phase de progression notamment dans le cadre spécifique de la sécurité et de la sûreté avec un pourcentage de 84,5% de même que l’Etat de droit et la justice. Par contre, la lutte contre la corruption, même franchissant la barre des 60%, demande plus d’efforts de même que la redevabilité et la transparence. Le développement humain et les opportunités économiques, déclinés par l’Indice Ibrahim de Gouvernance en Afrique notamment dans les secteurs de la santé, de l’environnement, de l’Education, de la protection sociale et des services sociaux.

L’environnement des opportunités économiques aussi en progression avec l’administration publique, 73%, les secteurs de l’environnement des affaires et du travail, 61,4% et l’économie rurale 63%. Dans le secteur des infrastructures, le 45% de tendance doit bien être en progression.

En définitive, dans les domaines de sécurité publique, de l’Etat de droit, de l’administration publique et de la justice, le Sénégal obtient la bonne note mais n’évolue pas en matière de transparence, de redevabilité, d’éducation et du côté des infrastructures. L’inclusion et la parité, quasi inexistante dans la marche de la gouvernance de 2012 à 2021 qui marque ainsi les dix ans évalués par l’IIAG.
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