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Les sujets politiques toujours en exergue
Publié le mardi 27 mai 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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La politique semble reprendre de plus en plus ses droits dans les quotidiens, par le biais principalement de sujets se rapportant aux relations entre le pouvoir et certaines franges de l'opposition, un sujet parmi les plus en exergue dans la livraison de mardi des journaux.

De nombreux titres sont ainsi dédiés à la sortie de l'ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye contre le régime actuel. "Rien n'a été bon ces deux ans", soit depuis l'arrivée au pouvoir du président Macky Sall, relève Direct Info, citant le dernier chef de gouvernement de l'ancien président Abdoulaye Wade.

"Après Idrissa Seck, écrit le journal, Souleymane Ndéné Ndiaye pilonne le +Macky+ (l'actuel régime) avec ses missiles. Jules Ndéné clame à qui veut l'entendre que son ami de chef de l'Etat n'a rien fait de bon en deux ans. Histoire d'être dans l'air du temps pour dire simplement +Macky du dem+".

"Tête de liste du PDS pour le Conseil départemental de Kaolack, Me Souleymane Ndéné Ndiaye s'est montré très critique vis-à-vis du régime de Macky Sall. L'ancien Premier ministre a formulé ses attaques dans la capitale du Saloum où il multiplie les descentes", rapporte de son côté le quotidien L'As.

Toujours est-il que si l'on en croit le quotidien Rewmi, Souleymane Ndéné Ndiaye serait prêt à rendre "fluides" les relations entre le président Macky Sall et son prédécesseur Abdoulaye Wade, si l'occasion lui était donnée.

Cela ne devrait pas relever de l'impossible, puisque selon Walfadjri, le chef de l'Etat serait sur les pas de son prédécesseur. "Macky Sall n'est certes pas Abdoulaye Wade, mais il peut revendiquer une part de son héritage. Fait frappant : face à certaines situations, les deux hommes adoptent des réactions quasi-similaires", analyse ce journal.

"Wade avait qualifié de +brise de mer+ les violentes manifestations du M23, Sall parle de +poussière+ quand il est critiqué par ses opposants. Mais le réveil risque d'être aussi brutal qu'en mars 2012", prédit le journal, en allusion à la défaite de Me Wade au second tour de la présidentielle de cette année-là.

Pendant ce temps, l'ancien Premier ministre Idrissa Seck n'en finit pas de charger "tout haut Macky à Touba", au sujet du statut spécial réclamé par cette cité religieuse du centre du Sénégal, servant de capitale à la confrérie musulmane des mourides, l'une des plus importantes.

"Il a manifesté une négligence incompréhensible dans le traitement de cette question", dit l'actuel maire de Thiès et président du parti Rewmi, dans des propos rapportés par Le Populaire. "C'est lui qui, à deux reprises, s'est engagé à accorder à Touba un statut spécial'', relève M. Seck.

Le problème du statut spécial de Touba n'est en effet pas sans lien avec la question des locales du 29 juin prochain, d'autant que se prévalant de sa spécificité de leur cité, les autorités de Touba ont élaboré pour ces consultations une liste non paritaire qui a nourri le débat politique de ces derniers jours.

Justement, selon Ngoné Ndoye, anciennement ministre des Sénégalais de l’extérieur sous Wade, le président Macky Sall doit sur ce sujet "suivre le khalife des mourides", Serigne Sidy Mokhtar Mbacké, qui a béni la liste non paritaire de Touba.

De toutes les façons, la parité demeure "source de conflits" et "ne verra jamais le jour à Touba", par exemple, affirme Siweul avec conviction, parlant d'une loi controversée dont il rend compte à travers sa manchette résumant l'opinion du journal sur ce sujet : "La parité, qui n'en a pas assez ?"

Un peu loin de ce sujet, mais en lien cependant avec la politique, Le quotidien rebondit sur le thème de la déclaration de patrimoine, un sujet fort d'actualité il y a quelques mois. Il revient au-devant de l'actualité à la faveur de la Conférence régionale sur les déclarations de patrimoine pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, qui s'est tenue à Dakar.

Le journal Le Quotidien annonce ainsi que les ministres sont convoqués "avant fin juin" pour leur déclaration de patrimoine. "Macky Sall n'a visiblement pas changé d'orientation dans la lutte qu'il entend mener contre la corruption'', écrit-il.

"Il vient ainsi de donner des instructions à la présidente de l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Nafi Ngom, afin de recevoir avant fin juin les déclarations de patrimoine des ministres et autres autorités concernées par cette disposition", rapporte le journal.

"Mais auparavant, fait savoir Enquête, les décrets d'application tant attendus après le vote de la loi par l'Assemblée nationale seront publiés". "La traque promise", renchérit ce journal, là où L'Observateur rapporte que la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) est "décidée à confondre Karim (Wade)", sous le coup d'être jugé pour enrichissement illicite présumé.

Le Soleil également s'intéresse à la lutte contre la corruption et rapporte que le chef de l'Etat, Macky Sall, "préconise des garde-fous et le renforcement des règles de transparence".

Le journal précise à son tour que le président de la République a fait cette déclaration à l'ouverture de la Conférence régionale sur les déclarations de patrimoine pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

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