La justice a renvoyé l’affaire devant la chambre criminelle. Aucune date n’a encore été fixée. Depuis février 2021, l’ex-employée d’un salon de massage de Dakar accuse l’opposant et candidat à la présidentielle de « viols répétés et menaces de mort ». Ce dossier, source de tensions, a contribué aux émeutes meurtrières de mars 2021. Ousmane Sonko a une nouvelle fois dénoncé hier, jeudi 19 janvier, un « complot politique », assurant que son renvoi devant un tribunal pour viols présumés ne l’empêcherait pas d’être candidat à la présidentielle de 2024. La défense d’Adji Sarr, elle, parle d’une « grande victoire ».
vec notre correspondante à Dakar, Charlotte Idrac
« Mascarade », « absence de preuves »… Ousmane Sonko a pris la parole hier, en français puis en wolof, après l’annonce d’un procès. Selon lui, la « justice est instrumentalisée ». Il s’en prend directement au doyen des juges d’instruction, Oumar Maham Diallo, qui devra, selon lui, assumer toutes les conséquences par rapport « à ce qui pourrait se passer ». Il se montre déterminé : « Quand nous, nous saisissons la justice, la justice ne bouge jamais... Personne ne peut m’empêcher d’être candidat en 2024 ! »... suite de l'article sur RFI