Au Sénégal, le journaliste Pape Alé Niang est désormais en liberté provisoire. À la tête du site Dakar Matin, connu pour ses positions critiques envers le pouvoir, il avait été une première fois arrêté le 6 novembre dernier, et avait entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention. Les associations de presse qui le soutiennent réclament toujours l’annulation des charges « fantaisistes et politiques » qui pèsent contre le journaliste. La liberté de la presse est-elle en danger dans le pays ?
De notre correspondante à Dakar,
C’est une première « victoire » pour la Coordination des associations de presse (CAP), mais « ce n’est pas la fin de l’histoire ». Si Pape Alé Niang est libre, il reste poursuivi, notamment pour « divulgation de documents militaires de nature à nuire à la défense nationale » et « diffusion de fausses nouvelles ». Depuis le début de cette affaire, son cas a mobilisé les organisations de presse nationales et internationales, des responsables de la société civile, des personnalités politiques ou encore la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l’homme, Mary Lawlor.... suite de l'article sur RFI