Au Sénégal, un conseil interministériel s’est ouvert, ce lundi 9 janvier, autour du premier ministre Amadou Ba sur la sécurité routière. Les autorités ont promis des « mesures fortes », après la collision de deux bus qui a fait 39 morts et une centaine de blessés dans le département de Kaffrine, un drame qui suscite l’émotion mais aussi la colère.
C’est l’un des principaux sujets débattus dans cette gargote de la capitale. Pour Maïssa Ndiaye, chauffeur de taxi, c’est l’heure de la pause : « Le problème est partout. Les pneus avec lesquels nous roulons ont déjà roulé auparavant pendant deux ou trois ans en Europe ; l’état des routes… et les sanctions tombent sur les chauffeurs. Le grand responsable, c’est l’État. On prend des décisions qu’on n’applique pas sur la route. »... suite de l'article sur RFI