La Coordination des étudiants de Saint-Louis a décidé de consulter sa base sur les propositions que lui a faites dimanche soir le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mary Teuw Niane, lors d’une séance de négociations de deux tours d’horloge qui s’est achevée sans la signature d’un accord.
La rencontre entre M. Niane, qui venait de procéder à l’inauguration de trois centres de recherche et d’essai (CRE), et les représentants des étudiants qui observent une grève illimitée depuis lundi, a eu lieu à la salle des actes du rectorat.
Au cours des négociations, le ministre a formulé des propositions, que les étudiants ont décidé de soumettre à leur assemblée générale, avant toute décision.
Il a invité les étudiants à regagner les amphithéâtres, signalant que les bourses sont en train d’être payées, et que la question de la revalorisation a été prise en charge pour cette année. Il a ajouté que le ministre du Budget sera saisi pour une solution définitive au problème des bourses.
Concernant le retrait des forces de l’ordre qui ont investi le campus de l’Union Gaston Berger (UGB), il a garanti aux étudiants qu'il serait effectif si, après une semaine de reprise des cours, aucun incident n’était enregistré dans l’espace universitaire.
Mais il a demandé aux étudiants de ne plus décréter de mots d’ordre de journées sans ticket.
Les étudiants ont préféré s’en remettre à leur base qui sera informée avant toute prise de décision, expliquant ne pas vouloir être ‘’piégés’’.
Les étudiants de l’UGB) de Saint-Louis ont décrété un mot d’ordre de grève illimité et déserté massivement le campus, dans la nuit de lundi à mardi, en réaction à la décision des responsables du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (CROUS) de fermer les restaurants.
Ceux-ci ne voulaient pas subir les conséquences du mot d’ordre pris auparavant d’observer 96 heures de grève accompagnées d’une décision de manger sans bourse délier.
Les étudiants justifiaient cette décision par le retard dans le paiement de leurs bourses.
Dans la journée du lundi, ils avaient réussi à se restaurer en assurant eux-mêmes le service en l’absence des agents du CROUS dont deux ont été séquestrés pendant quelque temps par des étudiants furieux.
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