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Reprise du service au COUD après un arrêt de travail de 48 heures
Publié le lundi 26 mai 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Les
© aDakar.com par DF
Les ocaux du COUD saccagés par les étudiants
Le directeur général du Centre des œuvres universitaire de Dakar (COUD), Abdoulaye Diouf Sarr, demande à l’Etat de situer les responsabilités dans le saccage de ses locaux, mercredi après-midi, lors d`une manifestation violente. Photo: Abdoulaye Diouf Sarr, Directeur du Centre des Oeuvres Universitaires de Dakar (COUD)


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Les agents du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) ont repris le travail, lundi matin, après un arrêt de travail de 48 décrété, à la suite du saccage mercredi dernier de leur direction, par des étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD), qui réclamaient le payement de leurs bourses et leur inscription en master

Contrairement à mercredi, jour où les étudiants avaient affronté les forces de l’ordre, ce matin tout semblait normal sur le campus social.

Et les étudiants que l'on rencontre ça et là vaquent tranquillement à leurs occupations, s’ils ne se dirigent vers le campus pédagogique, dans une atmosphère de bonne humeur et de quiétude.

Les affrontements de la semaine passée paraissent même avoir été oubliés, n’eussent été quelques signes encore visibles, comme les dégradations causées à la direction du COUD et au poste des agents préposés à la sécurité des lieux, brûlé et détruit.

Pendant ce temps, les policiers, encore en grand nombre, restent visibles un peu partout à travers le campus. Installés sur des véhicules et armés jusqu’aux dents, ils semblent prêts à parer à toute éventualité.

Et ils ont presque quadrillé les locaux de la direction du COUD qui ont le plus souffert de la colère des protestataires.

Les agents avaient décrété un mot d’ordre de grève de 48h de grève après le saccage de la direction des œuvres universitaires par des étudiants.

‘’Les travailleurs du COUD ont repris aujourd’hui, nous avons levé le mot d’ordre. Le service a repris, et si tous les travailleurs sont en place, les restaurants aussi vont ouvrir’’, a indiqué le secrétaire général du Syndicat des travailleurs des établissements scolaires et universitaires affilié à la CNTS, Adama Sène.

Le service peut reprendre car bien que la direction du COUD ait été pillée, dans les autres services tout fonctionne normalement. ’’Et nous avons demandé aux travailleurs de revenir et de rester dans leur bureau’’, a-t-il dit.

Au sujet de la présence massive des forces de l’ordre dans le campus social, M. Sène souligne que la police est là pour prévenir d’éventuelles attaques contre le COUD.’’ C’est pourquoi ils sont là, sinon leur présence ici n’aurait pas était utile’’, a-t-il déclaré.

‘’Les franchises universitaires dont on parle ne concernent pas le campus social, elles se limitent au campus pédagogique. Même si nous n’avons pas demandé à la police d’être là, nous applaudissons, car il y va de notre sécurité'', a-t-il indiqué.

Adama Sène, qui est également le responsable du centre d’information du COUD, ajoute : ‘’Nous avons demandé à l’Etat de nous protéger. Nous ne pouvons pas être la cibles facile des étudiants à chaque fois qu’ils manifestent’’.

Pour lui, ‘’c’est la présence de la police qui fait que tout semble normal aujourd’hui […]’’. Et il estime que les étudiants ‘’devraient plutôt privilégier le dialogue, la discussion et la communication, afin de permettre à chacun de comprendre réellement ce qui se passe’’.

Les étudiants interrogés affirment que tout est presque partout revenu à la normale, tout en déplorant le chamboulement des cours et des examens à cause des affrontements.

’’J’avais un examen ce matin, mais à cause des grèves, il a été reporté. Je pense que les cours ne reprendront pas tant que les étudiants ne seront pas édifiés sur le sort de nos camarades qui vont être jugés demain ’’, a estimé Jean Diouf, étudiant en Licence (mathématiques).

Ndaté Seck, une étudiante trouvée dans les jardins de l’UCAD, en face du Pavillon A, explique que son cours de ce matin a été annulé, à cause de la situation précaire qui règne encore sur les lieux, liée au fait que les étudiants peuvent, dit-elle, réagir à tout moment.

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