La secrétaire générale de l’OIF a été reconduite dans ses fonctions, non sans avoir fait souffler à Djerba un vent de renouveau sur le 18e sommet de l’institution.
Pour introduire son discours d’inauguration, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, a choisi de citer Flaubert. Dans Salammbô, le romancier français présente Djerba, en Tunisie, où se tient le 18e sommet de l’OIF, les 19 et 20 novembre, « comme une île merveilleuse, où l’air est si doux qu’il empêche de mourir… ».
De fait, l’institution francophone a de beaux jours devant elle, puisque c’est un véritable vent de renouveau qu’a tenu à incarner la secrétaire générale de l’OIF durant les deux jours de cet événement.
Protocole bousculé
Fidèle à ses promesses, elle a considérablement bousculé le protocole habituel des précédents sommets. Après l’accueil officiel de chaque participant par le président tunisien, Kaïs Saïed, et la patronne de l’OIF, suivie de la traditionnelle photo de famille, seuls les chefs d’État du pays hôte (la Tunisie donc) et de son prédécesseur (l’Arménie), ainsi que la secrétaire générale elle-même, ont pris la parole pour donner le coup d’envoi officiel de l’événement, là où habituellement chaque chef de délégation avait droit à son intervention.... suite de l'article sur Jeune Afrique