L’ONG Amnesty International a dénoncé, ce 28 octobre, le « rétrécissement des libertés individuelles » au Sénégal, déjà épinglé par la Cour de justice de la Cedeao en mai dernier.
Le droit de manifester est-il menacé au Sénégal ? À cette question, l’ONG Amnesty International répond par l’affirmative. En visite dans le pays, sa secrétaire générale, Agnès Callamard, a en effet tiré la sonnette d’alarme le 28 octobre, après s’être entretenue avec le Premier ministre, Amadou Ba, avec le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, et avec le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome. Elle estime que le Sénégal s’achemine vers « un régime d’autorisation des manifestations », alors même que les rassemblements politiques sont « primordiaux dans un contexte électoral », le prochain scrutin présidentiel devant avoir lieu en février 2024.... suite de l'article sur Jeune Afrique