La section de Saint-Louis du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) a déclaré, dans un communiqué parvenu vendredi soir à l'APS, qu'elle "dégageait toute responsabilité dans la crise actuelle et ses éventuels prolongements sur le déroulement de l’année académique" à l'Université Gaston Berger (UGB).
Dans le texte, la section SAES-UGB "condamne avec la dernière énergie les méthodes du MESR", désignant le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le professeur Mary Teuw Niane, ex-recteur de Saint-Louis.
L'instance syndicale déplore aussi "l’absence de concertation sur les décisions majeures (orientation des étudiants, loi sur la gouvernance des universités, etc.)", ainsi que "l’accaparement des prérogatives des universités en violation des lois et règlements en vigueur".
"Elle dénonce en outre les conditions difficiles de travail des étudiants, des enseignants et des personnels administratifs et techniques et de service", de même que "la mise sous le boisseau des accords entre le gouvernement et le SAES".
La section de l'UGB estime que "cette situation alarmante hypothèque l’année universitaire 2013-2014", rappelant qu'elle "avait déjà, le 20 novembre 2013, attiré l’attention de l’opinion publique sur les risques d’instabilité pesant sur l’année universitaire (...)".