La junte au pouvoir en Guinée a accepté de rendre le pouvoir aux civils au bout de deux ans, renonçant sous la menace de sanctions imminentes à diriger le pays pendant trois années, a indiqué son chef Mamadi Doumbouya et un document de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. Mais Mamadi Doumbouya a ensuite précisé que ce calendrier prend effet à compter du 1er janvier 2023, ce que dénonce les Forces vives de la nation et une large majorité de la classe politique.
Au terme d’une mission de travail de cinq jours à Conakry, des techniciens de la Cédéao et son médiateur Thomas Bony Yayi désigné par l’instance régionale ont trouvé un accord avec les autorités guinéennes sur un chronogramme de 24 mois pour un retour à l’ordre constitutionnel.
« Oui, 24 mois à compter bien entendu de la prestation de serment du président de la transition, parce qu’on ne pourrait considérer 13 mois comme bonus. Ca serait étonnant que les chefs d’État de la Cédéao considèrent 13 mois comme bonus », réagit Abdoul Sako, responsable des Forces sociales de Guinée.... suite de l'article sur RFI