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Violence à l’UCAD : Abdoulaye Daouada Diallo exprime la fermeté de l’Etat
Publié le vendredi 23 mai 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Abdoulaye
© Autre presse
Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l`intérieur


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Le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, a fait part, vendredi à Dakar, de la fermeté du gouvernement par rapport aux scènes de violence à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD), assurant que l’Etat ''n’acceptera sous aucun prétexte le saccage des biens publics''.

‘’Ce qui s’est passé à l’UCAD est inacceptable. On ne peut pas permettre à des étudiants de saccager des biens publics. Un étudiant a le droit de manifester. Oui, et on l’accompagnera. Mais, on n'acceptera en aucune façon, sous aucun prétexte, le saccage des biens publics’’, a dit Abdoulaye Daouda Diallo.

Le ministre de l'Intérieur répondait à une interpellation des journalistes en marge du Comité régional de développement (CRD) sur les préparatifs du pèlerinage marial de Popenguine qui se tiendra les 6, 7 et 8 juin prochain.

‘’Nous avons le devoir de protéger les biens et d’assurer la sécurité des personnes’’, a soutenu Abdoulaye Daouda Diallo, soulignant que l’Etat ''ne transigera en aucune façon''.

Mercredi, dans l'après-midi, des étudiants de l’UCAD, particulièrement, ceux de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH), ont affronté les forces de l'ordre pour réclamer des bourses et l'inscription en master.

La direction du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) a subi des saccages lors de cette manifestation.

Jeudi en Conseil des ministres, le chef de l’Etat a engagé le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à ''appliquer strictement les mesures requises par la situation''.

Il a donné des instructions fermes au gouvernement, en particulier au ministre de l’Intérieur, pour une sécurisation convenable des espaces universitaires, afin de préserver les étudiants soucieux de suivre leurs études.

Le président de la République a, en outre, demandé l’application des lois et règlements, contre ceux qui s’adonnent aux actes de violence dans les campus universitaires.

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