Le pays, qui va exploiter, avec la Mauritanie, un grand champ offshore, veut profiter du tarissement des livraisons russes vers l’Europe pour s’imposer comme fournisseur du Vieux Continent.
Le gaz sénégalais attise les convoitises. Les champs partagés avec la Mauritanie, au large des côtes, devraient produire 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an à partir de la fin 2023, puis 10 millions de tonnes en 2030, comme l’a répété le président sénégalais, Macky Sall, lors d’un sommet consacré au secteur des hydrocarbures, organisé à Dakar les 1er et 2 septembre. Des perspectives qui n’ont pas échappé aux pays européens, sur fond de bras de fer avec Moscou autour des livraisons de gaz russe.... suite de l'article sur LeMonde.fr