N’ayant pas voulu rester en marge de la communauté internationale et conformément aux directives des Nations Unies, le HCR a renoué avec la tradition en célébrant à la journée mondiale du Sida. Cette année, c’est le Site de Dodel qui a été choisi dans la vallée, une première et une innovation de taille comme l’a confié Yves Amoussougbo, chef du bureau HCR de Richard-Toll, en charge de l’intégration locale.
Pour cette campagne 2013, l’organisation mondiale de la santé met l’accent sur l’amélioration de l’accès des adolescents de 10 à 19 ans) aux servies de la prévention, de traitement de soins. Nous sommes venus pour un éveil de conscience auprès de la population locale particulièrement des refugiés ; les informer et sensibiliser », dira, le chef du bureau du HCR de Richard-Toll.
Auparavant, le chef du village Dodel en la personne de Mamadou Adama Sall, a fait une forte intervention pour demander à toute personne de ne pas avoir de faire un dépistage, car être malade du Sida ou d’une autre maladie n’est point une honte ; « la honte c’est mourir, mourir sans savoir de quelle maladie on souffre et sans se soigner »
Pour sa part, Mamadou Harouna Sow, le chef de site des réfugiés de Dodel à l’image du PCR Amadou Abou Bâ a magnifié la bonne entente, le bon climat et la cohésion qi existent entre la population locale et les refugiés et aussi salue les bonnes volontés des responsables locales qui leur ont permis de vivre.
« Le HCR a fait beaucoup de réalisations à Dodel allant du jardin maraicher, le moulin en mil en passant par le centre polyvalent, les salles de classes, entre autres , qu’on aurait accepter que les réfugiés retournent en Mauritanie. C’est aussi une bonne chose en ce jour de venir parler des certaines maladies, sensibiliser la population et surtout les prévenir des dangers du Sida.
Introduisant son thème, Dr Souleyemane Dème, pharmacien et chef d’Officine à Tarédji, cet originaire du village de Aéré-lao est parti des premières découvertes de cas de Sida au Sénégal pour ensuite aborder les causes, les ARV et autres traitements. « Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est un virus qui s’attaque aux cellules du système immunitaire et les détruits et les rend inefficaces. Il se transmet de plusieurs manières. Actuellement, le Sida est en baisse au Sénégal cela ne veut pas dire que la maladie n’est pas dans les environs. Elle est partout », ajoute –t-il. Et d’insister sur les dépistages et autres précautions à prendre surtout dans le milieu pulaar avec le lévirat. « Nous devons aussi intensifier les sensibilisations, informer, expliquer et aussi éviter les stigmatiser. Nous devons agir ensemble pour mettre en place de nouvelles actions, adopter des approches plus larges et plus innovantes »
Passé ce moment, le jeu des questions-réponses a permis à l’assistance de poser autant de question et mieux comprendre les symptômes de cette maladie et précautions à prendre. Une occasion pour tout le monde jeunes, vieux, femmes, tous de prendre la parole.
En fin pour rassurer l’assistance Dr Dème conclu sur cet élément « les antirétroviraux sont des médicaments qui traitent le Sida et peuvent sauver la vie d’un patient, mais ils n’apportent pas la guérison. L’essentiel c’est de prendre les précautions, de respecter les prescriptions des médecins et à la population de les aider en refusant de les stigmatiser. »