L’Alliance des syndicats de la santé (Asas/Sutsas-Sudtm-Sat Santé D-Cnts/Santé) And Gueusseum se réjouit de la libération de la sage-femme et de l’infirmière de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane. Ce, dans l’affaire des 11 bébés morts au service de néonatalogie.
Toutefois, elle plaide pour que le technicien de maintenance, en prison, bénéficie lui aussi d’une liberté provisoire. «C’est un sentiment de joie qui nous anime sur la libération de ces camarades qui étaient détenues depuis bientôt quatre mois et nous pensons que rien n’est plus agréable que la liberté. Nos camarades vont retrouver leurs familles, le temps que tout le monde comprenne les conditions dans lesquelles elles ont été arrêtées. Nous remercions tous ceux qui se sont mobilisés pour la libération de ces agents», a d’emblée déclaré le président Mballo Dia Thiam, sur Rfm.
Avant d’introduire une demande à l’endroit des autorités judiciaires. «Nous pensons aussi que le camarade Fodé Dione, le maintenancier, devrait bénéficier de la même faveur, en attendant un procès».
Malgré la libération de deux incriminées, And Gueusseum annonce qu’elle va maintenir sa marche prévue après-demain samedi à Thiès. «La marche va être tenue, parce qu’il y a aussi des accords qui n’ont pas été respectés concernant l’harmonisation des augmentations des salaires aussi bien pour les contractuels des hôpitaux que pour les contractuels des programmes de santé, des administratifs, des chauffeurs et des personnels des collectivités locales, pour ne pas dire territoriales. C’est en fait de nous mobiliser en guise de solidarité et de soutien à ces camarades, mais aussi d’exiger l’harmonisation des augmentations et de nous insurger contre l’arbitraire. Donc, la marche avait cette double vocation», a expliqué Mballo Dia Thiam.