Lors d’une sortie médiatique, le leader du Pastef, Ousmane Sonko avait affirmé que sur l'affaire Adji Sarr, aucun juge ne pouvait l’emmener en prison.
Des propos qui avaient outré la magistrature, obligeant l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) à réagir. À l’époque, Ousmane Chimère Diouf, président de l'UMS, assurait qu'il ne sera permis à aucun justiciable, quel que soit son rang, de se hisser au-dessus des lois en s’arrogeant le droit de vouer aux gémonies le respect dû à la justice. “Les institutions de la République sont au-dessus de tout intérêt personnel. Elles sont en effet pérennes alors que lesdits intérêts ne sont que provisoires'', affirmait-il.
Au cours de l'assemblée générale ordinaire de l'UMS, le Président a été une fois de plus interpellé sur la sortie du maire de Ziguinchor.
Le magistrat de soutenir : ''Quand je fais ma sortie, je ne vise personne. Toutefois, je défends une corporation et des intérêts. Maintenant chacun a le droit d'avoir une opinion sur une sortie mais personnellement je n'entrerai dans aucune polémique. Ce n'est pas Ousmane Chimère Diouf contre Ousmane Sonko. C'est le président de l'UMS qui se prononçait au nom de ses collègues pour défendre des principes qui gouvernent la justice et la magistrature. Je m'en tiens à cela''.