L'enveloppe du budget du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (Mesr) dans le cadre de l'exercice 2014 s'élève à 118 milliards contre 101 milliards F Cfa en 2013, soit une hausse en valeur absolue de 16 milliards F Cfa. Devenu longtemps parent pauvre de ce secteur, la recherche figure en bonne place dans les dépenses prévues avec l'élaboration des plans stratégiques de la Recherche.
Face aux députés dans le cadre de la traditionnelle séance de vote du budget, Mary Teuw Niane a mis aussi en exergue l'urgente nécessité de l'élargissement de la carte universitaire avec la construction de l'Université du Sine Saloum, les antennes décentralisées de Kolda et de Géoul ainsi que le réseau d'Instituts supérieurs de l'enseignement professionnel (Isep), notamment de Matam.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a fait face aux députés hier, mardi 3 décembre, dans le cadre de la traditionnelle séance de vote du budget. Le budget de 2014 du ministère est arrêté à 118 milliards contre 101 milliards F Cfa en 2013, soit une hausse de 16 milliards F Cfa.
Malgré une part importante accordée aux dépenses de transfert avec un montant de 93 milliards F Cfa, il convient de retenir que pour l’exercice 2014 l’élaboration des plans stratégiques de la Recherche se situe en bonne place.
Ainsi, le ministère envisage doter des laboratoires de recherche des équipements lourds et de plateformes permettant aux étudiants et chercheurs de mener convenablement leurs travaux. Devant les députés, le ministre a annoncé des équipements lourds dans les domaines tels que la biotechnologie, bio-science, pharmacie et chimie. Sans oublier l’électronique, les télécommunications, la robotique.
«Nous avons démarré avec la création d’une direction générale de la recherche, qui servira à enrayer l’image collée à la recherche. En plus, nous allons remettre à niveau le Centre national de la recherche scientifique (Cnrs) », a relevé le ministre face à la représentation nationale. L’autre aspect majeur accordé dans le prochain exercice budgétaire est l’élargissement de la carte universitaire avec la construction des antennes décentralisées, notamment de Kolda et de Géoul, l’Université du Sine-Saloum et les avancées réalisées au niveau de Bambey.
Ceci, dans la perspective de parer à l’équation du nombre pléthorique d’étudiants dans les présentes universités et régler définitivement la question de l’orientation des bacheliers. Ces antennes délocalisées seront construites dans plusieurs localités en tenant compte des réalités socio économiques de la région. Répondant aux interpellations de certains élus sur les critères qui fondent les décisions d’orientation, le ministre n’a pas fait dans la langue de bois pour dire que « le processus a été fait dans la transparence ».
Pour l’ancien Recteur de l’université de Saint Louis, « les orientations sont faits sur la base des considérants dégagés pour chaque filière».
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