Avis de tempête sur le Ter. Six mois seulement après sa mise en circulation, le Ter risque d’être bloqué à « quai », et pour cause.
Ce mardi, les agents vont arborer des brassard rouges pour protester contre leurs mauvaises conditions de travail, l’harcèlement moral, la précarité et la « différence de traitement entre les nationaux et le personnel expatrié, rapporte Le Quotidien.
Et un seul homme cristallise la colère des délégués du personnel de la société d’exploitation du Ter (Seter) : Patrick Tranzer.
Les travailleurs nationaux ne sont pas considérés et respectés. En guise d’exemple, les travailleurs citent le sort d’une employée à la direction du service informatique mise à la porte après qu’on a « mis brutalement fin à son Cdd de 6 mois » et d’un comptable sous la menace d’un licenciement.
Au plus haut sommet de l’Etat, l’on essaie de pacifier les relations tendues entre le personnel et la direction de la Seter.
Le patron de la Senter Abdou Ndéné Sall a rencontré le directeur de la Seter pendant plus d’une heure pour lui demander des explications sur la situation. Il est allé plus loin en saisissant le patron de la Sncf.
Il renseigne qu’un inspecteur du travail sera envoyé à la Seter pour « vérifier tout ça. » Par contre, l’x-secrétaire d’Etat au Réseau ferroviaire demande au personnel de ne pas outrepasser ses prérogatives parce qu’il leur est inerdit d’aller en grève dans leurs contrats.