Contrairement à bien d’autres pays, le Sénégal ne connaît pas de problèmes politiques ou ethniques. Le pays est stable et a une démocratie solide. Pour l’ancien ministre, Amadou Ba, les seules préoccupations du pays ne seraient que d’ordre économique.
«Le Sénégal n’a pas de problème de politique, il n’a pas de problème de religion, il n’a pas de problème d’ethnie. Le Sénégal n’a que des problèmes économiques.» Amadou Ba, numéro 2 sur la liste nationale de Benno bokk Yaakaar (Bby) aux Législatives du 31 juillet prochain, a martelé cette phrase au cours d’une conférence de presse hier, pour montrer le danger que le pays connaîtrait à introduire certains concepts centrifuges dans le tissu social. Il a rappelé que la stabilité du pays est incontestable, de même que la maturité de son Peuple : «Nous sommes l’un des rares pays d’Afrique où l’on vote le dimanche et l’on va travailler le lundi, sans aucun souci», a-t-il expliqué. Pour ajouter que le Sénégal n’a jamais connu des questions de discrimination ethnique, ce qui a frappé même des bailleurs étrangers.
Principal animateur d’un face-à-face avec les médias, sur le thème des «Dynamiques de victoire sous l’ère Macky Sall», l’ancien ministre de l’Economie et des finances du Sénégal, Amadou Ba, entouré de nombreux ténors de la coalition présidentielle, a montré les progrès accomplis par le pays depuis 2012, année de l’arrivée au pouvoir du Président Macky Sall jusqu’à nos jours, surtout en matière de couverture du pays en infrastructures.
Si le gouvernement de Macky Sall a beaucoup investi dans les infrastructures, c’est que le retard à combler à ce niveau était important, a-t-il justifié. Et le Plan Sénégal émergent (Pse), couplé au Puma et au Pacasen, entre autres Promovilles, a servi à tenter de rattraper les choses.
Aujourd’hui, se rendre à Touba et revenir dans la journée n’est plus matière à débat. De même que se rendre en Casamance en une journée. La mobilité urbaine dans la région de Dakar est grandement facilitée par le Ter -qui a essuyé tellement de critiques d’opposants lors de sa réalisation- et sera fortement réglée par le Brt dont les désagréments qu’il cause actuellement seront bientôt oubliés. Amadou Ba dira que l’aisance dans le déplacement est un des facteurs de l’émergence.
Toutefois, le collaborateur du Président Sall indiquera que la vision et la cohérence politique de son mentor n’ont pas oublié le volet social, car «Macky Sall est profondément social».
Il l’a démontré en instituant les Bourses de solidarité familiale dont bénéficient environ 300 mille ménages sénégalais, sans compter la Couverture maladie universelle, qui est destinée à prendre en charge les frais pour 75% de la population au moins. Ces populations pourront se rendre dans les nombreux hôpitaux et centres de santé construits sous son magistère.
La nature sociale du Président Macky Sall se manifeste, assure Amadou Ba, par les efforts accomplis actuellement pour atténuer les effets des crises qui frappent les économies mondiales, depuis le Covid-19 il y a deux ans, jusqu’à la guerre en Ukraine depuis le début de l’année. L’ancien argentier de l’Etat a rappelé que si le Sénégal n’a pas souffert de ces crises autant que les autres pays, c’est parce que l’Etat a pu subventionner pour plus de 600 milliards, des produits aussi vitaux que le blé, le lait, le sucre, le carburant ou l’électricité. Pour illustrer tout ça, il dira que «sans la subvention de l’électricité, nos factures de courant seraient au moins 30% plus élevées». Et tout cela, sans recourir excessivement aux appuis extérieurs. Car, contrairement à ce que pensent les opposants, «nous sommes un pays souverain. Aucune puissance n’a la mainmise sur la politique du Sénégal. Aucun Etat ne peut dicter sa conduite à notre Président, parce que le pays a les moyens de sa politique».