La société privée Sen’Eau vit la grève depuis hier mais le travail se poursuit au sein de ladite boîte. Deux syndicats, seulement, sont concernés par ce mouvement d’humeur.
Les trois syndicats majoritaires de la Sen’Eau, à savoir le Syndicat unique des travailleurs de l’eau du Sénégal (Sutes) affilié à la Cnts, le Syndicat national des travailleurs de l’eau pour le changement (Sntec) et le Syndicat démocratique des travailleurs de l’eau (Sdte) se sont démarqués de ce mouvement de grève de travailleurs de Sen’Eau, en soutenant qu’une revendication de 2017 ne peut pas les amener en mouvement de grève.
Et selon Momar Sy, Secrétaire général du syndicat national des travailleurs de l’eau pour le changement (Sntec) et par ailleurs coordonnateur des trois syndicats, à savoir le Syndicat unique des travailleurs de l’eau du Sénégal (Sutes) affilié à la Cnts, le Syndicat national des travailleurs de l’eau pour le changement (Sntec) et le Syndicat démocratique des travailleurs de l’eau (Sdte), la question des 40% n’est pas un motif pour aller en grève et surtout si l’on sait qu’au niveau de l’entreprise, d’après lui, des négociations sont ouvertes et que la Sen’Eau, qui s’est adjugée en 2020, la distribution de l’eau au Sénégal, a respecté les 11% des actions et qu’il n’y a pas de conflit au sein de l’entreprise.
«Donc nous ne pouvons pas aller hasardeusement à des grèves alors qu’il n’y a aucun accord bloquant au niveau des négociations. Une grève, elle se décrète avec des problèmes. Et nous avions cru que peut être avec Sen’Eau, on peut faire plus et mieux pour les travailleurs», déclare Momar Sy, coordonnateur des trois syndicats.
Joint par téléphone par Le Quotidien hier, il soutient que la Sen’Eau a fait plus que la Sénégalaise des eaux (Sde) du point de vue avancement.
Pour Momar Sy, si l’intersyndicale a refusé d’aller à des négociations, c’est parce qu’ils ont un agenda caché et qu’ils étaient avec la Sde.
D’après le coordonnateur des trois syndicats, comme les syndicalistes demandaient Un travailleur un toit, ils ont posé une société de coopérative, qui est en train de démarrer ses travaux et d’ici décembre, dit-il, les premières maisons vont sortir de terre pour certains travailleurs.
«Et ça, c’étaient les projets phare que nous avions demandés à l’époque à la Sde et ça n’avait pas marché. Et aujourd’hui, la Sen’Eau a fait plus sincèrement», a-t-il conclu.