Les attaques s’enchaînent depuis la sortie du maire de la ville de Ziguinchor Ousmane Sonko qui avait déclaré que le président Macky Sall stigmatise la Casamance et les Casamançais. Ainsi, Moustapha Diakhaté s’en est violemment pris au Leader du Pastef.
In extenso l’Intégralité de sa publication !
« Non, Monsieur Sonko vous mentez: au Sénégal, il n’y a pas de discrimination des Diolas, Mandingues, Soninkés et Manjaques
J’ai envie de vomir en lisant les délires identitaires et les grossières accusations de discrimination ethnique à l’encontre des Diolas, Mandingues, Soninkés et Manjaques.
C’est est un grossier mensonge indigne d’un élu de la république, ancien candidat à l’élection présidentielle et leader d’un parti politique d’accuser le Sénégal et les Sénégalais «de discriminer les Casamançais : les Diolas, Mandingues, Soninkés et Manjaques»
Ousmane Sonko ment lorsqu’il affirme «que les Diolas, Mandingues, Soninkés et Manjaques ne sont pas traités comme le reste de la population, que les Sénégalais ont des préjugés les empêchant d’accéder à des postes importants».
Si tel était le cas, Ousmane Sonko n’aurait pas obtenu un emploi pendant 15 ans à la prestigieuse et stratégique Dgid et des centaines de milliers de votes en-dehors des régions de la Casamance naturelle lors de la présidentielle de 2019.
Au Sénégal, aucune ethnie n’a fait l’objet de discrimination pour l’accès aux emplois publics civils comme militaires.
En agissant de la sorte, Sonko fait encore un pied de nez à l’intelligence des Sénégalais.
Le chef du parti Pastef, toute honte bue, braconne l’ethicisme pour semer la haine et la division dans le cœur des Sénégalais.
Le dangereux personnage Ousmane Sonko et le parti Pastef n’ont plus leur place dans la démocratie sénégalaise.
Dans cet ordre d’idée, les partis de la Coalition Yewwi et sa concubine Wallu doivent dénoncer, condamner avec la dernière énergie les propos ethnicistes de Sonko de même que les responsables de Pastef.
Pour ce le concerne, le gouvernement doit prendre ses responsabilités face à la recrudescence des discours identitaires et les graves accusations de Sonko contre le peuple sénégalais et son État.
Il s’agit de veiller sur le respect par tous les acteurs politiques de disposition constitutionnelle sur les interdictions faites aux partis politiques de s’identifier à l’éthicisme et le régionalisme politiques .
Il y a urgence à criminaliser l’ethinicisme, le régionalisme, confessionnalisme en politique ou toutes autres pratiques assimilées au même titre que le terrorisme.
Il s’agit de combattre avec la plus grande fermeté la propagande à caractère ethnique, régionaliste, raciste ou basée sur toute autre forme de division en prévoyant la dissolution de tout parti dont les leaders s’adonnent à l’ethnocisme avec des peines de prison, des pertes de droits civiques et politiques.